Le métier

Historique de la profession:

La kinésithérapie d'aujourd'hui n'a plus rien de commun avec ce qui se pratiquait encore à la fin du siècle dernier et à plus forte raison avec les premières techniques que nous retrouvons décrites dans un très lointain passé.



Le plus vieux document connu est le Cong Fou rédigé par des bonzes taoïstes vers 2700 avant J.-C. Ce recueil donnait des conseils sur les postures et le contrôle respiratoire à adopter en fonction de la douleur et des symptômes ressentis.

Les documents concernant les techniques employées en Grèce et dans la Rome Antique sont beaucoup plus récents et on y apprend que le massage était fort répandu, essentiellement dans un but de mise en forme et de préparation aux jeux du stade.



On pourra également noter qu’a cette époque, le thermalisme et les bains commençaient à se répandre en raison de leurs vertus decontractantes. Les bienfaits de l’eau sont aujourd’hui encore utilisés à travers la balnéothérapie et la thalassothérapie.



Curieusement, dès le Moyen Age et jusqu'à la fin de la Renaissance l’usage des massages et des exercices physiques à visée « thérapeutique » sombra dans l’oubli malgré quelques publications relatives à l’utilisation de la gymnastique notamment de la part d’Ambroise Paré.

Durant le dernier quart du XIX', de nouveaux besoins se manifestent en France dans le domaine de la santé : combattre des maladies et répandre la santé sont à l'origine de l'émergence des professions auxiliaires de la médecine, dont celle d'infirmière.

Le terme de kinésithérapie est apparu en 1847. Il recouvre les techniques du massage et de la gymnastique médicale.

La recherche de nouvelles thérapeutiques, le développement du thermalisme, de la culture physique, de la mécanothérapie et des techniques de kinésithérapie s'appuyant sur des pratiques populaires, vont concourir à la professionnalisation du métier de masseur, sous l'impulsion des médecins, gymnastes, handicapés visuels et autres auxiliaires médicaux.



Au début du XXe siècle, le phénomène de culture physique continua de progresser si bien que de nombreux gymnastes proposèrent un panel d’exercices de plus en plus complet élargissant le champ d’application de ce qu’on appelait gymnastique médicale. Les « kinésithérapeutes » de ce temps étaient donc des éducateurs sportifs.


C’est malheureusement par le biais des deux guerres mondiales que la kinésithérapie s’imposa dans le domaine de la santé et s’individualisa en un corps de professionnels bien distinct.

Elle permettait une récupération des combattant plus rapide, sans séquelles ou avec des séquelles moindres.



Après la guère 14-18, on constata l’importance que pouvait avoir la rééducation, car le nombre de blessés était considérable : 3 500 000. Il a également fallu trouver des moyens de réadaptation pour ceux que l’on surnommait « les gueules cassées ».



Cependant, nous avions tout à découvrir dans ce domaine. Ce fût la période expérimentale où de nombreux procédés empiriques seront mis en pratique. Le pire côtoie le meilleur.



Durant la guerre 1939-1945, les groupes professionnels vont poursuivre la demande de reconnaissance de leurs activités. On assiste à la mise en place de dispositions législatives et réglementaires concernant trois professions auxiliaires de la médecine :

- 1942 : décret instituant le diplôme de moniteur de gymnastique médicale. Le cours complémentaire de kinésithérapie de l'hôpital des Enfants malades en est à l'origine mais aucun diplôme ne sera délivré
- 1943 : loi réglementant l'exercice de la profession de masseur médical chargé de l'organisation et du fonctionnement des écoles ;
- 1944 : loi instituant un certificat d'aptitude à la profession de pédicure
- 1946 : création du DE

Il faudra attendre 1946 pour que la profession de masseur kinésithérapeute soit réellement individualisée : Loi du 30 avril créant le Diplôme d'État de Masseur-Kinésithérapeute et conférant à ses titulaires le monopole de l'exercice du massage et de la gymnastique médicale. Cette même loi a créé un Conseil Supérieur de la Kinésithérapie chargé de donner son avis sur les questions de formation et d'exercice.



- En 1973, le Conseil Supérieur des Professions Paramédicales s'est substitué au Conseil Supérieur de la Kinésithérapie.
- Le 9 Août 2004, l'ordre des masseurs kinésithérapeutes a été institué par la loi de santé publique.

Grâce à un matériel de soins de plus en plus performant, des cycles formation de plus en plus pointus et les progrès de l'électronique médicale, on assiste depuis quelques années à l'émergence de nouveaux domaines dans lesquels le kinésithérapeute devient de plus en plus compétent :

- la rééducation respiratoire chez le nourrisson
- les soins, la préparation et la prévention dans le sport
- uro-gynécologie masculine et féminine
- l'esthétique du corps

De nombreuses techniques émergent certaines ayant fait leurs preuves, d’autres restant encore à éprouver.

Quelques chiffres récents situent bien l'importance acquise par la profession de masseur kinesithérapeute. Dans le monde de la santé de nos jours : 66 000 professionnels exercent et les prospectives tendent vers une augmentation du nombre de kiné.

tu as bien écouté les cours de shs à ce que je vois !!

voilà le lien d'un site que j'ai découvert aujourd'hui, il est plutôt bien écrit. au début je n'aimais pas du tout sa façon de considérer le métier, et puis après, en prenant un peu de distance et bcp d'ironie, ça me plaît !!

http://kine.over-blog.com/articles-blog.html

la description est bien aussi : A tous ceux qui ont voulu, veulent ou vondront devenir kiné pour quelque raison obscure, voici un petit aperçu du boulot !
c'est vrai qu'il faut savoir que le métier n'est pas toujours facile avant de s'y engager, et que c'est si on y trouve quelque chose d'épanouissant malgré tout, qu'on peut continuer ce boulot... parce que sinon, à quoi ça sert de faire des horaires de malade!!!!

eh bien ma petite marraine tu me sembles bien déprimée! la kiné c'est sur c'est parfois des moments difficiles mais aussi et beaucoup plus souvent inoubliables, magnifiques, humains, conviviaux.....
C'est surtout une grande famille sur laquelle on peut compter
courage à tous les DE!!! on sait que c'est pas facile de quitter l'école, ses 20 heures de cours par semaine, autant de chouille mais notre équipe pédagogique vous a bien formé! vous êtes maintenant prets à affronter les procés des patients, les banques, les huissier, le FISC..... et la fille des EMC!!
bisous!!

beh non mon pti fillot, je ne suis pas déprimée !!!
au contraire, et c'était là le sens de mon msg, c'est que malgré le fait qu'il y ait parfois des cons dans notre patientèle, on apprécie le boulot parce qu'il y a des contacts très sympa avec les autres.
par contre il faut le savoir avant de bosser, et je trouvais que c'était important de donner cette idée là du métier pour ceux qui envisageaient ces études (moi je n'avais pas cette notion là en rentrant en P1)

tu sais bien que j'aime parler, et donc avec les patients c'est super, c'est d'ailleurs ce qu'il y a d'intéressant dans ce boulot, le contact humain, et qui permet d'éviter le sentiment de routine !!!

conclusion, en tant que DE, tout va bien.. et le retour en cours pour la formation McKenzie m'a rappelé les TP, c'est vrai que ça manque, mais mnt je sais que rester assis sur une chaise toute la journée, c'est trop difficile !!! et je ne parle pas des exam qui ne me manque pas du tout .....

jte fais de gros bisous
a bientot